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LES ETIQUETTES

LES ÉTIQUETTES

APPRENDRE A DÉCRYPTER LES ÉTIQUETTES

Les étiquettes, les fabricants ont l’obligation de faire apparaître 4 informations sur les emballages :

1) le tableau nutritionnel

2) la liste des ingrédients avec les allergènes potentiels

3) les allégations nutritionnelles (ex : source de fibre…)

4) les allégations santé (ex : le calcium est nécessaire au maintien d’une ossature normale…)

I LE TABLEAU NUTRITIONNEL

Obligatoire depuis Décembre 2016. Toujours indiqué pour 100g d’aliments (ou 100ml) il permet de correctement comparer un même type de produits. Les fabricants ajoutant souvent une colonne à la portion recommandée du produit (ex : 30g pour les céréales du petit déjeuner, 1 verre de 250ml pour le lait…)

  • On retrouve les valeurs énergétiques exprimées en kilocalories (kcal) et kilojoules (kJ). Les quantités exprimées en grammes de Matières Grasses dont la quantité d’Acide Gras Saturés
  • Les quantités exprimées en grammes de Glucides dont la quantité de sucres.
  • Egalement exprimées en grammes de Protéines
  • Puis en grammes de Sel
  • Si le produit comporte une allégation en vitamines, minéraux, en fibres. La quantité du nutriment mis en avant doit apparaître dans le tableau et mis en rapport avec les Apports de Références (AR).

Les AR sont les apports journaliers recommandés pour les vitamines et minéraux fixés par le Règlement Européen (UE) n°1169/2011. Appelée aussi VNR (Valeurs Nutritionnelles de Référence), AQR (Apports Quotidiens de Référence) ou AJR (Apports Journaliers Recommandés).

II LA LISTE DES INGRÉDIENTS

Elle est par ordre décroissant de poids. Même s’il s’agit de valeurs relatives et peu précise. La liste des ingrédients est un renseignement primordial sur la qualité du produit.

  • Favoriser une liste courte
  • Privilegier les listes compréhensibles avec des ingrédients que vous avez dans votre cuisine et vos placards.
  • Farine plutôt qu’amidon,
  • Sucre de canne plutôt que sirop de glucose-fructose, sucre inverti, maltodextrine, dextrose,
  • Lait ou même poudre de lait, plutôt lactosérum, protéine de lait,
  • Œuf entier plutôt que blanc d’œufs en poudre…
  • Réfléchir à la recette. Lorsque je fais un gâteau maison mon premier ingrédient est logiquement la « farine ». Si à la lecture de l’étiquette d’un paquet de gâteau je lis « sucre » en premier, il est préférable de le laisser en rayon.
  • A la toute fin de la liste des ingrédients sont précisés les additifs. La aussi il est préférable par mesure de précaution et par choix de qualité de choisir les aliments en contenant très peu voire pas du tout.

III LES ALLÉGATIONS NUTRITIONNELLES

« Riche en vitamine C » « Riche en protéines » « Pauvre en sel » …

Il s’agit d’allégation réglementé qui peuvent être quantitative c’est-à-dire que le produit possède des propriétés bénéfiques particulière de par le nutriments mis en avant ou par la faible proportion d’un élément. Exemple : Riche en vitamines A c’est-à-dire que le produit contient au 30% des AR pour 100g.

Ou alors comparative, le produit se positionne par rapport aux produits de la même catégorie ou un « produit de référence ». Exemple compote allégée en sucre contient 30% de sucre en moins que les compotes classiques.

IV LES ALLÉGATIONS SANTE

Ou plutôt fonctionnelles suggèrent les effets bénéfiques éventuels d’un aliment qui améliorerait le fonctionnement d’un organe ou d’une fonction du corps. Exemple : le magnésium contribue au fonctionnement normal du système nerveux.

Seules les allégations scientifiquement prouvées sont autorisées par la Commission Européenne. Il est interdit de mettre en avant qu’un aliment puissent prévenir, traiter ou même guérir une maladie.

Les allégations concernant l’amaigrissement, la perte de poids sont également interdites mais les fabricants utilisent des logos, des images, et des noms de produits le suggérant toute en restant dans le cadre de la loi. Exemple : free and light pour des yaourts ou la marque Taille fine.